Du point de vue technique, la lithographie force l’admiration pour deux raisons. Premièrement, sa très grande taille, plus grande encore que celle d’une affiche. Et deuxièmement, la très grande qualité de sa rénovation.
Par ailleurs, sur le plan du contenu, la lithographie de Colin est d’une intelligence rare. Pour représenter le mouvement dansé, elle le capte, le déploie, le multiplie. Elle rend ainsi un hommage gai à Joséphine Baker, tenue pour l’une des figures qui a permis à la danse de se libérer des règles, des normes, et des peurs, peut-être.