« Cinétographie » : tel est le nom donné à la notation inventée par Laban. Ce n’est pas lui qui théorise le mieux cette sorte de notation, mais ses successeurs, et en particulier Albrecht Knust puis Ann Hutchinson-Guest.
La cinétographie est un moyen d’analyse, de consignation, de conservation du mouvement en général. C’est aussi, parfois, le moyen de noter une composition chorégraphique.
Mais peu importe le système de notation chorégraphique. Il nécessite dans tous les cas de faire des choix. Car pour noter une danse, il faut cerner ce qui fait sa signature ; mais il faut aussi distinguer ce qui semble relever de sa substance de ce qui, au contraire, appartient à l’interprétation, au surplus ajouté par l’artiste dansant·e.